Mortal Engines
Il y a sept ans, je parlais ici de Mécaniques fatales : un roman post-apocalyptique de Philip Reeve où des villes montées sur roues se pourchassaient dans un paysage désolé, pour mieux se dévorer - soit donc s'arracher les ressources indispensables à leur fonctionnement. Le darwinisme municipal - c'était le nom de la doctrine postulée par les maîtres des cités prédatrices - était en fait l'argument d'une série entière : on sait à quel point Hollywood et ses émules cherchent toujours une nouvelle franchise à livrer sur écran... C'est ainsi que Mécaniques fatales a été confiée aux bons soins de Peter Jackson , donnant lieu au film que je m'apprête à chroniquer... Résumé : Londres est l'une des grandes cités prédatrices : passée sur le Pont quelques temps auparavant, elle écume à présent la plaine continentale européenne... Mais ses prises sont dérisoires et le Maire s'impatiente : Thaddeus Valentine, l'historien qui l'a convaincu de fai